Publié le : 10 septembre 20215 mins de lecture

Nous passons nos journées à prendre des décisions, même si nous n’en avons pas toujours conscience. Plus l’enjeu d’une décision est important, plus nous aurons besoin de temps pour la prendre. Doutes, hésitations, anxiété, le processus décisionnel peut parfois être comparé à un véritable parcours du combattant.

Alors, comment être certain d’agir pour le mieux ? Comment accepter pleinement les conséquences des décisions prises ?

Déterminer clairement l’enjeu de la décision

Le principal facteur d’indécision est directement lié à l’enjeu, soit ce que nous avons à perdre, soit ce que nous avons à gagner. Il convient donc d’établir clairement ces deux points. Un bon exercice peut constituer en l’établissement d’un tableau à deux colonnes. D’un côté, notez les bénéfices de la décision et de l’autre, les pertes éventuelles. L’avantage de ce classement est qu’il permet, visuellement et rapidement, de se rendre compte de la pertinence de la décision. Pour aller plus loin, vous pouvez rajouter une échelle de notation de chacun de ces éléments en fonction de votre boussole intérieure. Par exemple, vous pouvez décider d’une graduation de 1 à 5, 1 étant ce qui est le moins important pour vous et 5 ce qui a le plus de valeur à vos yeux. Ce n’est pas tant le nombre de “pour” et de “contre” qui pèse dans le choix final mais plutôt le sens que vous mettez derrière chaque facteur noté.

Prendre du recul

La règle générale est de ne jamais prendre de décisions sous l’emprise du stress, de la peur, de l’anxiété ou de la colère. C’est le meilleur moyen de créer une distance entre ce que le cœur souhaite réellement – qui va dans le sens de notre intérêt – et ce que le mental dicte sous le coup d’une émotion négative. Posez-vous la question que vous voulez résoudre avant de vous coucher, soufflez et dormez une bonne nuit. Le sommeil est la meilleure des méditations, la réponse viendra toute seule le lendemain. Si vous n’avez pas réussi a vous endormir parce que vous étiez tourmenté à cause de la question… vous serez peut être encore à chaud le lendemain. Attendez vraiment de passer une “bonne” nuit.

Pratiquer l’écoute intuitive éveillée

Egalement appelée la “voix du cœur”, l’intuition vous permet de prendre rapidement des décisions en faisant appel à votre guide intérieur. Lorsque vous êtes préoccupé par une question, votre cerveau qui rappelons-le, fonctionne 24h/24, va automatiquement se focaliser sur le sujet en question et chercher une solution en se basant sur votre expérience passée et également sur votre système de valeurs. Il va ensuite proposer un certain nombre d’alternatives que votre mental et votre intuition vont reprendre à leur compte. Votre intellect a un fonctionnement quantitatif tandis que votre “coeur” aura plutôt tendance à considérer l’aspect qualitatif. D’un côté, on augmente le nombre de possibilités car elles se tiennent toutes et de l’autre, il y a une potentialité plus en adéquation avec vos envies profondes.

Pratiquer la méthode “Et alors” ?

Développée par l’auteur Marie Haddou dans son livre Avoir confiance en soi, le principe est de prendre du recul par rapport à la décision et d’en relativiser l’enjeu. Ce processus de distanciation permet de dédramatiser la situation et de s’autoriser à aller de l’avant. La validation de la décision reste fidèle au système de valeur de l’individu, par conséquent, l’option retenue est la meilleure au moment où elle est choisie.